FAQ
Conservation du miel
Combien de temps le miel se conserve-t-il ?
La date indiquée sur les pots est un indice de fraîcheur : le miel peut se conserver plusieurs années sans jamais devenir impropre à la consommation mais, dans le temps, il peut perdre en partie ses arômes et ses caractéristiques gustatives.
Chez Famille Michaud Apiculteurs, nous recherchons et proposons également différents emballages (pots verre, doseur souple, sachet doypack, pots carton) qui protègent les saveurs naturelles des miels et vous permettront d’en apprécier pleinement la qualité tout en les consommant de façon classique ou pratique !
Le miel d’arbre
Pourquoi y a-t-il des miels d’arbres si ces arbres n’ont pas de fleurs ? Les abeilles butinent-elles la sève des arbres ?
Il existe 2 sortes de miel : les miels de nectar qui proviennent des fleurs butinées par les abeilles et les miels de miellats.
Le miellat est une substance sucrée produite par les pucerons que les abeilles recueillent sur certains arbres (exemple : le miel de sapin).
Qualité des miels
Quelle est la différence de qualité entre 2 miels ?
Tous les miels présentés sont d’une qualité optimale et toujours 100% purs et naturels*.
Leur goût dépend de la ou des fleurs butinées. Les miels monofloraux (acacia, oranger, tilleul, … sont plus chers car plus rares que les miels polyfloraux (mille fleurs, toutes fleurs,…).
La couleur du produit dans le pot est la couleur du miel. On ne peut rien enlever ou ajouter au miel.
*conformément à la règlementation
Des miels 100% purs et naturels*
Vos miels sont-ils de vrais miels ?
Tous les miels que nous vendons sont 100% purs et naturels* et sont le fruit intact du travail des abeilles.
Le miel est un produit 100 % pur et naturel, produit par les abeilles melliffères à partir du nectar des fleurs. La loi interdit d’appeler « miel » autre chose que du miel récolté par les abeilles sur les plantes. Selon le décret miel N° 2003-587 du 30.06.2003, le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment, en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Ce qui signifie que le miel contient seulement le nectar transformé par les abeilles en miel : pas d’ajout de substance quelconque, ni retrait.
*conformément à la règlementation
Chez Famille Michaud Apiculteurs, nous nous engageons à contrôler, par le biais d’un laboratoire d’analyses et de notre service qualité, la conformité de tous nos miels au regard de la Directive Européenne et de la législation française attachées à ce produit d’exception. Grâce à notre rigueur, nos compétences et notre expérience, nous avons obtenu la certification de notre démarche sécurité alimentaire. D’autre part, tous nos miels font l’objet d’un contrôle rigoureux, en amont, en aval et à chaque étape de leur préparation. Nous luttons chaque jour pour que le miel reste un produit totalement préservé et chaque miel vendu par notre entreprise fait l’objet de contrôles très stricts et d’une traçabilité très précise.
Consistances du miel
Le miel a différentes consistances. Pourquoi ?
Lorsque les miels viennent d’être produits par les abeilles, ils sont tous liquides. Cependant, la plupart ont vocation à cristalliser. Ce changement d’état naturel s’effectuera après 2 ou 3 jours, quelques semaines ou même plusieurs mois en fonction de leur composition et de leur environnement. La composition du miel a une influence sur sa texture.
Le miel se compose de multiples sucres dont les 2 principaux sont le glucose et le fructose. Plus un miel est riche en glucose, plus il cristallise rapidement. Cette proportion de fructose/glucose varie en fonction des fleurs butinées. Par exemple, un miel d’acacia, qui contient en moyenne plus de 40% de fructose et moins de 28% de glucose conservera naturellement sa texture fluide pendant plus d’un an. En revanche, les miels comme le trèfle, le tournesol… avec une forte contenance en glucose auront spontanément une consistance épaisse, plus ou moins régulière.
Certains miels, dont le taux de glucose avoisine 35% comme le miel d’Oranger, pourront se présenter sous forme liquide ou crémeuse. La présence de micro particules (grains de pollens, bulles d’air…) a également tendance à favoriser la cristallisation naturelle du miel.
Alors, miel crémeux ou miel liquide ?
> Le miel crémeux, idéal en tartine aura, lui, tendance, avec le temps, à durcir .
> Le miel liquide, idéal en doseur pour sucrer vos yaourts, fruits, tisanes, crêpes, vinaigrettes, plats… risque dans le temps, de cristalliser plus ou moins vite.
La vie de la ruche
Comment se passe la vie au coeur de la ruche ?
Le mois de septembre est la période transitoire entre la saison estivale et la période hivernale.
La traditionnelle visite d’automne, impérative, reprend les mêmes critères que la visite de printemps. Cette visite permet de donner l’état global de la colonie au niveau sanitaire, sur l’état de santé de la Reine et sur les réserves disponibles pour passer l’hiver.
C’est également le moment propice pour réaliser les traitements contre les Varroas Destructor, un parasite difficile à maitriser et capable de détruire 80% de la colonie si aucune précaution n’est prise.
Le mois de septembre est également marqué par les dernières floraisons et les dernières récoltes, notamment le callune des landes.
Les ultimes apports de nectar et de pollen sont amenés par la floraison du lierre. Ces derniers apports de la nature ne permettent pas de faire une récolte à proprement dite pour les apiculteurs. Ce sont des apports précieux pour la survie de la colonie pendant l’hiver, grâce à la qualité du pollen de lierre et, selon les conditions climatiques, la quantité de son nectar.
Les colonies se préparent donc à leur hivernage (pas hibernation), les derniers faux bourdons sont évincés de la colonie, et les barrières de propolis sont édifiées à l’entrée des ruches pour lutter contre les envahisseurs.
Si les conditions le permettent, la Reine, par les apports extérieurs, reprend sa ponte pour remplacer des abeilles d’été, harassées par leur labeur estivale. Comme la reine reprend la ponte, une nouvelle génération d’abeilles voit le jour : les abeilles d’hiver. Elles vont passer l’hiver entier dans la ruche, ont une longévité plus importante, leur corps adipeux est plus long et permet de lutter plus efficacement contre les températures hivernales.
Les apiculteurs peuvent complémenter les réserves des colonies avec du sirop liquide tant que les températures externes ne sont pas trop froides et que les abeilles sont encore capables d’aller dans le nourrisseur.
Octobre
L’automne est là ; les derniers beaux jours sont la, les journées raccourcissent, la température chute et les premières gelées apparaissent. Les abeilles vont butiner les dernières fleurs de l’année, telles que le lierre, le trèfle ou la ravenelle.
La ponte ralentit, la taille des colonies diminue, et l’activité au trou de vol est très réduite. La colonie rentre dans un stade de léthargie, les grappes se forment. Ce sont alors les dernières interventions de l’apiculteur avec du sirop si nécessaire ou du candi.
Novembre
Les conditions climatiques se dégradent de plus en plus, et les colonies se resserrent sérieusement pour former des grappes et maintenir des températures adéquates pour la survie de la colonie.
Il est très important de vérifier que les abeilles soient bien protégées pour l’hiver :
la ruche doit être inclinée vers l’avant pour favoriser l’évacuation de la condensation et éviter l’accumulation des déchets devant l’entrée. Cela évite également l’installation des rongeurs dans la ruche.
L’isolation des ruches passe par une surélévation avec des palettes pour éviter les remontées d’humidité. L’apiculteur y trouvera aussi un confort de travail, puisqu’il n’aura plus besoin de se baisser et lui évite des problèmes de dos.
Les toits des ruches doivent être bien fixés et hermétiques pour éviter qu’ils s’envolent et limiter la perte de la chaleur.
L’apiculteur peut donner du pain de candi, auparavant stocké à une température ambiante, dans son sachet pour conserver son humidité, puis placé sur la grappe d’abeille. Attention, le pain de candi ne doit pas être placé dans le nourrisseur, mais c’est le nourrisseur qui doit être mis à l’envers sur le pain de candi.
Décembre
Les colonies passent la moitié de leur énergie à réguler la température de la ruche, la ponte est stoppée et la population se stabilise voire baisse un peu. L’activité à son minima : c’est la période d’hivernage.
Durant la période d’hivernage, il ne faut pas déranger les colonies, sauf cas exceptionnel (par exemple, une journée ensoleillée seulement si la température dépasse 12°) pour alors changer le candi. Une intervention dans des conditions climatiques délicates peut entraîner la dissociation de la grappe, l’augmentation de la consommation des réserves ou bien la perte de la colonie.
Pour l’apiculteur, c’est la période propice pour intervenir autour des ruches : nettoyage, amélioration des accès, faire l’inventaire sur le matériel, fondre les opercules et anticiper les achats pour la saison prochaine.
La vie de l’abeille
Quels sont les étapes de la vie d’une abeille ?
L’abeille est un insecte appartenant à l’ordre des hyménoptères, (du grec hymen : membrane, ces insectes étant munis d’ailes translucides et membraneuses), comme la guêpe et la fourmi. Elle vit un peu partout dans le monde, sauf dans les régions où l’hiver est trop froid. Il existe de nombreuses espèces d’abeilles (environ 20 000 espèces différentes). Mais, celle qu’on nomme l’abeille à miel porte le nom scientifique Apis mellifera (ou Apis mellifica).
Une vie sociale très organisée
Comme les fourmis, les abeilles sont des insectes sociaux, elles ne peuvent avoir une existence isolée et ont besoin de vivre en colonie. Une colonie très fortement organisée, toujours composée de plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières, de quelques centaines de faux bourdons et d’une seule reine.
De l’œuf à l’abeille
Selon le type d’alvéole, la reine pondra un œuf fécondé (pour une future reine ou ouvrière) ou non fécondé (pour un futur faux bourdon). Dans tous les cas, l’œuf donnera naissance à une petite larve blanche le 4ème jour.
A partir de là, on peut distinguer :
> Une larve de reine,
> Une larve d’ouvrière,
> Une larve de mâle.
L’ouvrière
Issue également d’un œuf fécondé, elle éclot dans une classique alvéole de cire hexagonale. Nourrie les 3 premiers jours de gelée royale, son alimentation évolue ensuite pour comprendre une bouillie de miel et de pollen.
La cellule sera operculée le 9ème jour. Les transformations se feront plus lentement que pour la reine, l’abeille adulte – imago – déchirant l’opercule de cire pour émerger au sein de la colonie le 21ème jour après la ponte.
Les ouvrières, les plus nombreuses de la colonie (environ 30 000 à 70 000 par ruche) ont leur appareil reproducteur atrophié. Dans la colonie, où elles travaillent sans répit, elles sont chargées de nombreuses tâches inhérentes au bon fonctionnement de la ruche qu’elles exercent toutes, successivement, au cours de leur vie, contrairement aux fourmis qui n’effectuent chacune qu’une seule tâche spécifique.
La durée de vie d’une ouvrière est variable selon les saisons. Environ 45 jours au printemps et en été, mais quelques mois pour les abeilles ouvrières naissant en automne ce qui leur permet de tenir tout l’hiver.
> Du premier au cinquième jour de vie : Agent d’entretien.
Elle nettoie les alvéoles avant que la reine re-ponde un nouvel œuf et réchauffe le couvain.
> Du quatrième au dixième jour de vie : Nourrice
Elle peut commencer à nourrir les jeunes larves de moins de 3 jours, puis les larves royales s’il s’en trouve dans la colonie avec de la gelée royale. Les larves d’ouvrières de plus de 3 jours sont nourries avec un mélange de miel et de pollen.
> Du huitième au quinzième jour de vie : Architecte
Elle construit et entretient les rayons de la ruche grâce aux glandes à cire de son abdomen. On peut entendre dire qu’elle est cirière.
Le saviez-vous ? Pour qu’une colonie fabrique 100g d’alvéoles de cire, elle a besoin d’effectuer 8000 heures de travail et de consommer 1kg de miel.
> Du dixième au vingtième jour de vie : Magasinière
Son rôle consiste à stocker le pollen et le nectar dans les alvéoles.
> Du quinzième au vingt-deuxième jour de vie : Climatiseuse
Elle ventile la ruche, en agitant très rapidement ses ailes, de manière à y maintenir une température et une hygrométrie satisfaisante.
> Du vingtième au vingt-quatrième jour de vie : Agent de Sécurité
Elle monte la garde à l’entrée de la ruche pour en chasser tous les intrus, guêpes, papillons et même les faux bourdons à partir du mois d’août.
> Du vingt et unième jour jusqu’à la fin de sa vie : Butineuse
Elle ira de fleur en fleur récolter nectar, pollen et propolis. En 3 semaines elle peut parcourir environ 700 km pour rapporter les délices de la nature à la ruche.
Le saviez-vous ? Une butineuse effectue de 10 à plus d’une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs.
Le faux bourdon (le mâle)
Issue d’un ovule qui n’a pas été fécondé, la larve de mâle se développe dans une alvéole hexagonale (horizontale), plus spacieuse que celle des ouvrières. Comme les autres larves, celle-ci sera nourrie durant 3 jours par de la gelée royale, alimentation qui sera remplacée ensuite par une bouillie de miel et de pollen, où le pollen est nettement plus abondant que dans l’alimentation des larves d’ouvrières.
Cette cellule sera operculée le 10ème jour après la ponte. Le faux bourdon adulte sortira à l’air libre le 24ème jour.
Plus gros, plus rond, plus poilu que les ouvrières, le faux bourdon ne possède pas de dard.
Contrairement aux butineuses, il n’est pas attaché à une ruche spécifique. Lors de ses sorties d’avril à juillet, il tente de féconder une reine vierge lors du vol nuptial, au cours duquel il perdra la vie.Il n’est pas impossible qu’il contribue au maintien de l’équilibre phéromonal et thermique de la ruche, mais ceci n’a pas encore été éclairci.
La reine
Issue d’un œuf fécondé, elle se développe dans une cellule royale, verticale et beaucoup plus grande que celles des ouvrières.
La jeune larve de reine est abondamment et exclusivement nourrie de gelée royale. La cellule royale est ensuite fermée d’un opercule de cire le 9ème jour. La reine adulte, sortira de sa cellule après la mue imaginale, le 16ème jour après la ponte de l’œuf.
A peine née, la première reine a pour mission de tuer toutes les larves des autres cellules royales, car dans la colonie, il ne peut y avoir qu’une seule reine.
Si d’autres viennent à naître au même moment, elles se livrent à une lutte sans merci grâce à leur dard. Conçu pour piquer plusieurs fois, leur dard est exclusivement réservé à ce combat de reines.
La reine victorieuse s’envole quelques jours après sa naissance pour un vol nuptial unique (quand les conditions climatiques le permettent : temps calme et température supérieure à 20°C). Pour que la fécondation soit correctement réalisée, la reine doit s’accoupler avec une dizaine de faux bourdons jusqu’à ce que sa spermathèque (sorte de réservoir à spermatozoïdes) soit pleine. Une fois fécondée, elle rentre à la ruche, et n’en sortira plus pendant les quatre ou cinq ans que dure son existence, sauf si il y a un essaimage.
De là, elle commence une vie de pondeuse. La reine pond à volonté des oeufs mâles ou femelles, selon leur fécondation : des oeufs fécondés produisent des ouvrières, ceux non fécondés donnent naissance aux faux bourdons. Au printemps, elle peut pondre plus d’une fois son poids chaque jour, c’est-à-dire, jusqu’à 2 000 oeufs par jour (soit environ 1 oeuf par minute) !
Par ailleurs, elle produit un certain nombre de substances chimiques appelées phéromones : substances qui induisent des comportements spécifiques de la colonie (cohésion de la grappe d’abeilles, comportement de la cour) et modifie la physiologie des butineuses (inhibition de l’appareil reproducteur).
Continuellement entourée, protégée, nourrie par les ouvrières, elle est l’objet de tous leurs soins.