FAQ

Produit de la ruche : la propolis

Qu’est ce que la propolis ?

 

Connue depuis des millénaires pour ses extraordinaires propriétés, la propolis est butinée par les abeilles sur les bourgeons des arbres qui sécrètent cette substance résineuse rare pour protéger et favoriser la croissance des jeunes pousses. Elle est le remède universel pour combattre tous les maux de la colonie.
Les bourgeons de certains arbres (peupliers, ormes, hêtres, châtaigniers…) produisent une résine protectrice. Les abeilles récoltent cette substance et la rapportent dans la ruche pour diverses utilisations : la propolis colmate trous et fissures, permet de coller les cadres, d’enduire les alvéoles et rayons mais son rôle principal est surtout de purifier et de désinfecter la ruche.
Au cours d’une saison apicole, il est possible de récolter de 60 à 300 grammes en moyenne par ruche, sans la priver pour autant de ce remède universel. La propolis contient des substances étonnamment actives, reconnues depuis l’Antiquité, pour leurs propriétés bactéricides, antifongiques et cicatrisantes.
Les Égyptiens la réservaient aux Pharaons pour défendre, purifier, régénérer l’organisme et pour momifier les sépultures. Bien d’autres utilisations seront envisagées car la propolis n’a pas encore révélé tous ses secrets …

Nos recherches et notre expertise des techniques apicoles nous ont permis de stabiliser l’association du miel avec la propolis. La propolis ne pourrait être mélangée à du miel liquide sans que ses composants remontent à la surface. C’est en maîtrisant la cristallisation du miel que l’on peut imbriquer les extraits de propolis et préserver ses vertus apaisantes.

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Produit de la ruche : la gelée royale

Comment l’abeille fabrique la gelée royale et quelle est son utilité dans la ruche ?

 

Les abeilles traversent différents cycles au long de leur vie durant lesquels des missions bien précises leurs sont attribuées.

Entre leurs 5ème et 12ème jours d’existence, les abeilles ouvrières nourrissent les jeunes larves dans les alvéoles de cire. Dans ce but, elles sécrètent une substance unique d’une grande richesse biologique : la gelée royale.

Toutes les larves de la ruche en reçoivent pendant leurs 3 premiers jours de vie. Cependant, seules les larves royales continuent à recevoir exclusivement de la gelée royale. C’est ce régime alimentaire particulier qui leur permet d’évoluer en reine : une potion presque magique !
La gelée royale est tellement nutritive que la taille de la reine dépasse de beaucoup celle d’une abeille ouvrière. Sa résistance et son espérance de vie seront également multipliées : une reine vivra en moyenne 4 ans contre 50 jours pour une abeille ouvrière.
Voilà la preuve du rôle capital que joue la gelée royale dans la vie de la ruche. C’est pourquoi nous ne pouvons recueillir que quelques dizaines de grammes de cette substance si précieuse par ruche et par année.

Seul un malaxage en douceur et à température contrôlée garantit un mélange homogène entre gelée royale et miel. De plus, ce procédé unique permet une bonne conservation. Nos recherches et notre expertise des techniques apicoles nous ont permis de stabiliser cette association du miel avec la gelée royale.

 

La gelée royale est une substance fluide, blanchâtre, sécrétée par les abeilles nourricières à partir de leurs glandes hypopharyngiennes et mandibulaires (situées dans la tête). C’est un aliment doué d’une rare puissance biologique. Si on a longtemps attribué à cette substance des pouvoirs quasi-miraculeux, la science du 20ème siècle lui reconnaît, après de nombreuses expérimentations, de multiples avantages nutritifs, énergétiques et métaboliques . La gelée royale contient notamment de nombreuses vitamines (B,PP,E).

La gelée royale est à consommer par cure, soit pure, soit mélangée à du miel.

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Consistances du miel

Le miel a différentes consistances. Pourquoi ? 

Lorsque les miels viennent d’être produits par les abeilles, ils sont tous liquides. Cependant, la plupart ont vocation à cristalliser. Ce changement d’état naturel s’effectuera après 2 ou 3 jours, quelques semaines ou même plusieurs mois en fonction de leur composition et de leur environnement. La composition du miel a une influence sur sa texture.

Le miel se compose de multiples sucres dont les 2 principaux sont le glucose et le fructose. Plus un miel est riche en glucose, plus il cristallise rapidement. Cette proportion de fructose/glucose varie en fonction des fleurs butinées. Par exemple, un miel d’acacia, qui contient en moyenne plus de 40% de fructose et moins de 28% de glucose conservera naturellement sa texture fluide pendant plus d’un an. En revanche, les miels comme le trèfle, le tournesol… avec une forte contenance en glucose auront spontanément une consistance épaisse, plus ou moins régulière.

Certains miels, dont le taux de glucose avoisine 35% comme le miel d’Oranger, pourront se présenter sous forme liquide ou crémeuse. La présence de micro particules (grains de pollens, bulles d’air…) a également tendance à favoriser la cristallisation naturelle du miel.

 

Alors, miel crémeux ou miel liquide ?

> Le miel crémeux, idéal en tartine aura, lui, tendance, avec le temps, à durcir .

> Le miel liquide, idéal en doseur pour sucrer vos yaourts, fruits, tisanes, crêpes, vinaigrettes, plats… risque dans le temps, de cristalliser plus ou moins vite.

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Produit de la ruche : la cire

D ‘où vient la cire ?

 

Artiste et artisane, maçonne et architecte, l’abeille cirière aligne en un bloc harmonieux des urnes hexagonales en cire, les alvéoles, qui seront à la fois berceaux des jeunes larves et grenier à miel.

Ce sont les rayons de la ruche. Les abeilles ont besoin de cire pour former les rayons mais aussi les opercules, petits couvercles qui ferment les alvéoles lorsqu’ils sont pleins de miel ou qu’ils contiennent une larve de neuf jours.

Pour produire cette cire, les abeilles se pendent en grappe et sécrètent à partir de leurs glandes cirières abdominales de minces pellicules translucides incolores.

La cire n’est donc pas une production végétale, mais une sécrétion volontaire des abeilles. Elles extraient ces pellicules de leur abdomen au moyen de leurs pattes postérieures, les portent à leur bouche et les mâchent avec leurs mandibules en les imprégnant de salive, ce qui les rend plus malléables.

Elles sont ensuite collées au fur et à mesure jusqu’à former l’alvéole en une forme géométrique parfaite. Les rayons construits par les abeilles doivent être changés tous les trois ans. L’apiculteur récupère la cire des rayons et des opercules, après extraction du miel, en les faisant fondre suivant différents procédés.

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La vie de la ruche

Comment se passe la vie au coeur de la ruche ? 

Le mois de septembre est la période transitoire entre la saison estivale et la période hivernale.

La traditionnelle visite d’automne, impérative, reprend les mêmes critères que la visite de printemps. Cette visite permet de donner l’état global de la colonie au niveau sanitaire, sur l’état de santé de la Reine et sur les réserves disponibles pour passer l’hiver.

C’est également le moment propice pour réaliser les traitements contre les Varroas Destructor, un parasite difficile à maitriser et capable de détruire 80% de la colonie si aucune précaution n’est prise.

Le mois de septembre est également marqué par les dernières floraisons et les dernières récoltes, notamment le callune des landes.

Les ultimes apports de nectar et de pollen sont amenés par la floraison du lierre. Ces derniers apports de la nature ne permettent pas de faire une récolte à proprement dite pour les apiculteurs. Ce sont des apports précieux pour la survie de la colonie pendant l’hiver, grâce à la qualité du pollen de lierre et, selon les conditions climatiques, la quantité de son nectar.

Les colonies se préparent donc à leur hivernage (pas hibernation), les derniers faux bourdons sont évincés de la colonie, et les barrières de propolis sont édifiées à l’entrée des ruches pour lutter contre les envahisseurs.

Si les conditions le permettent, la Reine, par les apports extérieurs, reprend sa ponte pour remplacer des abeilles d’été, harassées par leur labeur estivale. Comme la reine reprend la ponte, une nouvelle génération d’abeilles voit le jour : les abeilles d’hiver. Elles vont passer l’hiver entier dans la ruche, ont une longévité plus importante, leur corps adipeux est plus long et permet de lutter plus efficacement contre les températures hivernales.

Les apiculteurs peuvent complémenter les réserves des colonies avec du sirop liquide tant que les températures externes ne sont pas trop froides et que les abeilles sont encore capables d’aller dans le nourrisseur.

 

Octobre

L’automne est là ; les derniers beaux jours sont la, les journées raccourcissent, la température chute et les premières gelées apparaissent. Les abeilles vont butiner les dernières fleurs de l’année, telles que le lierre, le trèfle ou la ravenelle.

La ponte ralentit, la taille des colonies diminue, et l’activité au trou de vol est très réduite. La colonie rentre dans un stade de léthargie, les grappes se forment. Ce sont alors les dernières interventions de l’apiculteur avec du sirop si nécessaire ou du candi.

 

Novembre

Les conditions climatiques se dégradent de plus en plus, et les colonies se resserrent sérieusement pour former des grappes et maintenir des températures adéquates pour la survie de la colonie.

Il est très important de vérifier que les abeilles soient bien protégées pour l’hiver :

la ruche doit être inclinée vers l’avant pour favoriser l’évacuation de la condensation et éviter l’accumulation des déchets devant l’entrée. Cela évite également l’installation des rongeurs dans la ruche.
L’isolation des ruches passe par une surélévation avec des palettes pour éviter les remontées d’humidité. L’apiculteur y trouvera aussi un confort de travail, puisqu’il n’aura plus besoin de se baisser et lui évite des problèmes de dos.
Les toits des ruches doivent être bien fixés et hermétiques pour éviter qu’ils s’envolent et limiter la perte de la chaleur.
L’apiculteur peut donner du pain de candi, auparavant stocké à une température ambiante, dans son sachet pour conserver son humidité, puis placé sur la grappe d’abeille. Attention, le pain de candi ne doit pas être placé dans le nourrisseur, mais c’est le nourrisseur qui doit être mis à l’envers sur le pain de candi.

 

Décembre

Les colonies passent la moitié de leur énergie à réguler la température de la ruche, la ponte est stoppée et la population se stabilise voire baisse un peu. L’activité à son minima : c’est la période d’hivernage.

Durant la période d’hivernage, il ne faut pas déranger les colonies, sauf cas exceptionnel (par exemple, une journée ensoleillée seulement si la température dépasse 12°) pour alors changer le candi. Une intervention dans des conditions climatiques délicates peut entraîner la dissociation de la grappe, l’augmentation de la consommation des réserves ou bien la perte de la colonie.

Pour l’apiculteur, c’est la période propice pour intervenir autour des ruches : nettoyage, amélioration des accès, faire l’inventaire sur le matériel, fondre les opercules et anticiper les achats pour la saison prochaine.

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La vie de l’abeille

Quels sont les étapes de la vie d’une abeille ? 

 

L’abeille est un insecte appartenant à l’ordre des hyménoptères, (du grec hymen : membrane, ces insectes étant munis d’ailes translucides et membraneuses), comme la guêpe et la fourmi. Elle vit un peu partout dans le monde, sauf dans les régions où l’hiver est trop froid. Il existe de nombreuses espèces d’abeilles (environ 20 000 espèces différentes). Mais, celle qu’on nomme l’abeille à miel porte le nom scientifique Apis mellifera (ou Apis mellifica).

 

Une vie sociale très organisée

Comme les fourmis, les abeilles sont des insectes sociaux, elles ne peuvent avoir une existence isolée et ont besoin de vivre en colonie. Une colonie très fortement organisée, toujours composée de plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières, de quelques centaines de faux bourdons et d’une seule reine.

De l’œuf à l’abeille

Selon le type d’alvéole, la reine pondra un œuf fécondé (pour une future reine ou ouvrière) ou non fécondé (pour un futur faux bourdon). Dans tous les cas, l’œuf donnera naissance à une petite larve blanche le 4ème jour.

A partir de là, on peut distinguer :

> Une larve de reine,

> Une larve d’ouvrière,

> Une larve de mâle.

 

L’ouvrière

Issue également d’un œuf fécondé, elle éclot dans une classique alvéole de cire hexagonale. Nourrie les 3 premiers jours de gelée royale, son alimentation évolue ensuite pour comprendre une bouillie de miel et de pollen.

La cellule sera operculée le 9ème jour. Les transformations se feront plus lentement que pour la reine, l’abeille adulte – imago – déchirant l’opercule de cire pour émerger au sein de la colonie le 21ème jour après la ponte.

Les ouvrières, les plus nombreuses de la colonie (environ 30 000 à 70 000 par ruche) ont leur appareil reproducteur atrophié. Dans la colonie, où elles travaillent sans répit, elles sont chargées de nombreuses tâches inhérentes au bon fonctionnement de la ruche qu’elles exercent toutes, successivement, au cours de leur vie, contrairement aux fourmis qui n’effectuent chacune qu’une seule tâche spécifique.

La durée de vie d’une ouvrière est variable selon les saisons. Environ 45 jours au printemps et en été, mais quelques mois pour les abeilles ouvrières naissant en automne ce qui leur permet de tenir tout l’hiver.

> Du premier au cinquième jour de vie : Agent d’entretien.
Elle nettoie les alvéoles avant que la reine re-ponde un nouvel œuf et réchauffe le couvain.

> Du quatrième au dixième jour de vie : Nourrice
Elle peut commencer à nourrir les jeunes larves de moins de 3 jours, puis les larves royales s’il s’en trouve dans la colonie avec de la gelée royale. Les larves d’ouvrières de plus de 3 jours sont nourries avec un mélange de miel et de pollen.

> Du huitième au quinzième jour de vie : Architecte
Elle construit et entretient les rayons de la ruche grâce aux glandes à cire de son abdomen. On peut entendre dire qu’elle est cirière.

Le saviez-vous ?
Pour qu’une colonie fabrique 100g d’alvéoles de cire, elle a besoin d’effectuer 8000 heures de travail et de consommer 1kg de miel.

> Du dixième au vingtième jour de vie : Magasinière
Son rôle consiste à stocker le pollen et le nectar dans les alvéoles.

> Du quinzième au vingt-deuxième jour de vie : Climatiseuse
Elle ventile la ruche, en agitant très rapidement ses ailes, de manière à y maintenir une température et une hygrométrie satisfaisante.

> Du vingtième au vingt-quatrième jour de vie : Agent de Sécurité
Elle monte la garde à l’entrée de la ruche pour en chasser tous les intrus, guêpes, papillons et même les faux bourdons à partir du mois d’août.

> Du vingt et unième jour jusqu’à la fin de sa vie : Butineuse
Elle ira de fleur en fleur récolter nectar, pollen et propolis. En 3 semaines elle peut parcourir environ 700 km pour rapporter les délices de la nature à la ruche.

Le saviez-vous ?
Une butineuse effectue de 10 à plus d’une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs.

 

Le faux bourdon (le mâle)

Issue d’un ovule qui n’a pas été fécondé, la larve de mâle se développe dans une alvéole hexagonale (horizontale), plus spacieuse que celle des ouvrières. Comme les autres larves, celle-ci sera nourrie durant 3 jours par de la gelée royale, alimentation qui sera remplacée ensuite par une bouillie de miel et de pollen, où le pollen est nettement plus abondant que dans l’alimentation des larves d’ouvrières.

Cette cellule sera operculée le 10ème jour après la ponte. Le faux bourdon adulte sortira à l’air libre le 24ème jour.

Plus gros, plus rond, plus poilu que les ouvrières, le faux bourdon ne possède pas de dard.

Contrairement aux butineuses, il n’est pas attaché à une ruche spécifique. Lors de ses sorties d’avril à juillet, il tente de féconder une reine vierge lors du vol nuptial, au cours duquel il perdra la vie.Il n’est pas impossible qu’il contribue au maintien de l’équilibre phéromonal et thermique de la ruche, mais ceci n’a pas encore été éclairci.

 

La reine

Issue d’un œuf fécondé, elle se développe dans une cellule royale, verticale et beaucoup plus grande que celles des ouvrières.

La jeune larve de reine est abondamment et exclusivement nourrie de gelée royale. La cellule royale est ensuite fermée d’un opercule de cire le 9ème jour. La reine adulte, sortira de sa cellule après la mue imaginale, le 16ème jour après la ponte de l’œuf.

A peine née, la première reine a pour mission de tuer toutes les larves des autres cellules royales, car dans la colonie, il ne peut y avoir qu’une seule reine.

Si d’autres viennent à naître au même moment, elles se livrent à une lutte sans merci grâce à leur dard. Conçu pour piquer plusieurs fois, leur dard est exclusivement réservé à ce combat de reines.

La reine victorieuse s’envole quelques jours après sa naissance pour un vol nuptial unique (quand les conditions climatiques le permettent : temps calme et température supérieure à 20°C). Pour que la fécondation soit correctement réalisée, la reine doit s’accoupler avec une dizaine de faux bourdons jusqu’à ce que sa spermathèque (sorte de réservoir à spermatozoïdes) soit pleine. Une fois fécondée, elle rentre à la ruche, et n’en sortira plus pendant les quatre ou cinq ans que dure son existence, sauf si il y a un essaimage.

De là, elle commence une vie de pondeuse. La reine pond à volonté des oeufs mâles ou femelles, selon leur fécondation : des oeufs fécondés produisent des ouvrières, ceux non fécondés donnent naissance aux faux bourdons. Au printemps, elle peut pondre plus d’une fois son poids chaque jour, c’est-à-dire, jusqu’à 2 000 oeufs par jour (soit environ 1 oeuf par minute) !

Par ailleurs, elle produit un certain nombre de substances chimiques appelées phéromones : substances qui induisent des comportements spécifiques de la colonie (cohésion de la grappe d’abeilles, comportement de la cour) et modifie la physiologie des butineuses (inhibition de l’appareil reproducteur).

Continuellement entourée, protégée, nourrie par les ouvrières, elle est l’objet de tous leurs soins.

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Morphologie de l’abeille

Toutes vos interrogations sur la morphologie de l’abeille trouverons leur réponse ici.

 

Les yeux

Les yeux composés, de 4 000 à 6 000 facettes hexagonales, lui permettent d’avoir une vitesse élevée de fusion des images, facilitant ainsi la détection des mouvements. Associé à un champ de vision très large, proche de 360°, cela lui permet de se repérer avec précision et de réagir rapidement face à d’éventuels prédateurs.

 

Les antennes

Les 2 antennes, sans cesse en mouvement grâce à une quinzaine d’articulations, sont des organes centraux de la perception de l’environnement de l’abeille. Elles portent entre 3 000 à 30 000 sensilles d’au moins 7 types différents : par exemple les sensilles basoconiques, en forme de poil dont la paroi est perforée pour permettre aux molécules odorantes d’accéder au liquide sensillaire. Les abeilles sont très sensibles aux odeurs, elles peuvent repérer des sources de nectar lointaines, et communiquer entre elles par sécrétions « odorantes ». Les antennes servent aussi à l’abeille à connaître son environnement physique, teneur en gaz carbonique, humidité ; elles contribuent à distinguer les goûts, et lui donne des indications sur leur vitesse en vol.

 

La bouche

La bouche comprend deux mandibules puissantes qui servent à couper, pincer, raboter, façonner les écailles de cire, pétrir la propolis, construire les parois des cellules…L’abeille possède une trompe dotée d’une langue coulissante qui lui permet de pomper au plus profond de la corolle des fleurs.

 

Les pattes

Les six pattes sont également un outil de travail très perfectionné : les pattes antérieures, munies de petites ventouses lui permettent de saisir le pollen, de s’accrocher à tout support, de nettoyer ses antennes. Les pattes postérieures, poilues et creusées comme des cuillères, sont dotées de sacs à pollen, où elle charge et amasse son précieux butin, ainsi que de crochets qui lui permettent de se pendre les unes aux autres pour former une chaîne cirière. L’abdomen contient le jabot, sorte de réservoir où l’abeille accumule le nectar, le miel, le miellat, l’eau, qu’elle peut ensuite régurgiter au fur et à mesure de ses besoins.

 

Les ailes
Les deux paires d’ailes membraneuses offrent une faible résistance à l’air, lui permettent de voler dans tous les sens, en avant, en arrière et sur le côté. Ce sont de puissants ventilateurs, qui peuvent également produire des sons particuliers servant de moyen de communication.

 

Le dard

L’abeille, comme la guêpe, possède un dard, mais elle ne pique qu’une seule fois, en cas d’agression ou d’urgence, pour défendre sa ruche et ses réserves : son aiguillon planté arrache une partie de son abdomen, et elle meurt rapidement.

 

Des sens très développés

> L’odorat par le biais de ses antennes aux multiples fonctions.

> La vue sur 360° grâce à ses 2 yeux comptant chacun entre 4 000 à 6 000 facettes munies d’une lentille cornéenne, d’un cône cristallin et d’un nerf optique.

> Le toucher grâce à ses récepteurs sensoriels disposés sur tout le corps mais plus particulièrement avec ses antennes.

> Le goût grâce à ses pattes antérieures sensibles aux solutions sucrées, ses antennes, et sa bouche.

> L’ouïe grâce aux vibrations ressenties par les pattes arrière, et grâce aux antennes.

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